Caresser, le geste ultime

A quoi pensez-vous lorsque vous entendez le mot « caresse » ? Prenez quelques instants et laissez venir les mots. Certains évoqueront l’animal, d’autres la douceur, d’autres la tendresse ou la douceur. Mais poursuivez plus avant votre réflexion : pourquoi caresse-t-on ?

A priori pour « faire du bien ». Mais à qui ? Au sujet ou à l’objet ? Caresse-t-on pour faire du bien à celui (ou celle) qu’on caresse ou pour se faire du bien ?

La question mérite d’être posée. Car la caresse n’existe pas sans l’envie de caresse préalable. Qui n’a pas caressé machinalement son animal domestique et s’est aperçu qu’il en ressortait apaisé ? Qui n’a pas tendu la main vers une surface douce et veloutée « pour toucher  » et se sentir apaisé ?

Là est le pouvoir de la caresse.

La caresse consiste à ne se saisir de rien, à solliciter ce qui s’échappe sans cesse de sa forme vers un avenir… ce qui se dérobe comme s’il n’était pas encore.

Emmanuel Levinas.

Caresser, c’est lâcher la puissance créatrice de ma main. Ne se saisir de rien. Il s’agit de laisser venir et non d’attraper. Si la caresse devient pression ou, pire, tentative d’accrochage, elle devient douloureuse. et l’on s’en échappe, humain comme animal.

Caresser suppose l’accord des deux parties : je te caresse et te fais du bien, mais toi, tu me laisses te caresser car tu me fais confiance. De part et d’autre, elle demande de l’abandon. Car la caresse désarme.

Et c’est sans doute une des plus jolies leçons de vie que puisse nous donner la caresse : pratiquer le « laisser-venir » plutôt que le lâcher-prise dont on nous rebat les oreilles sans nous donner toujours le mode d’emploi.

Je ne cherche pas à former ce qui n’a pas de forme, je le laisse aller. Et venir. Et revenir.

J’encourage.

J’accueille sans jugement ce qui revient vers moi. Ou pas.

Et je l’accepte. Parfois étonné du résultat. Parfois déçu. Mais ça, c’est la vie.

Grande maléfique, vraiment ?

Il y a très exactement deux ans, le 17 mars 2020, Saturne entrait dans ma maison IV.

Il y a très exactement deux ans, le 17 mars 2020, la France entrait dans son premier confinement.

Depuis, j’ai déménagé, fait du ménage dans mes racines, démêlé les fils, me suis mise à la méditation quotidienne, et lancée sérieusement dans l’astrologie (en n’oubliant pas mes tarots et autres oracles). Et je n’ai pas fini.

Un transit de Saturne, c’est ça. On se structure, on ralentit, on va là où ça fait mal ou là où ça ne marche pas, et on essaie de comprendre pourquoi. C’est le temps d’arrêt sur la partie de notre vie qui a besoin d’être analysée et réexaminée.

Si l’on adopte le temps de Saturne, on met en place de nouvelles structures, plus proches de ce que l’on est vraiment. Il nous apporte lucidité, réalisme, mais aussi détachement, recul, parfois renoncement, échec ou frustration si le transit est difficile.

La clef pour le positiver, c’est la lucidité. Accepter de regarder les choses en face, les bonnes comme les mauvaises. Et accepter également de faire les changements nécessaires s’ils s’imposent.

Si Saturne nous bloque, c’est parce que nous n’allons pas dans la bonne direction.

Si on sait l’écouter, il nous amène, lentement, mais sûrement, à la sagesse.

(Pour information, Saturne quittera ma maison IV début avril 2023 – autant dire que j’ai encore du boulot 😉!)

22 février 2022, la célébration du Féminin

Date-miroir, palindrome (se lisant aussi bien de droite à gauche que de gauche à droite), ce 22 février 2022 est fortement yin, marqué par les énergies d’amour, d’ancrage et de fertilité.

Le 2 célèbre la collaboration, l’union, l’intuition, la sensibilité. Il est empli de l’énergie yin, celle de l’élément Eau, une énergie vibratoire de type lent, passive. C’est une énergie puissamment féminine.

Le 6 (2+2+0+2) quant à lui nous ouvre à l’harmonie, l’amour, nous dirige vers les choix et la responsabilité. Comme le 2, qu’il triple, c’est une énergie yin, celle de la Femme.

Les deux nous parlent de dualité, c’est l’union de la Terre et de l’Eau, l’énergie de la Lune, gibbeuse décroissante en ce moment. Une Lune-calice, qui intègre les apprentissages vécus, aligne ses pensées avec ses actes. Une lune qui transmet, qui diffuse, qui répand, qui distribue.

Enfin la somme du palindrome (2+2+0+2+2+0+2+2) donne 12, ce qui une fois réduit, fait 3, autrement dit la communication, l’expression personnelle, la créativité.

Energie vibratoire dynamique et ouverte, à la fois Yang et Yin, c’est l’esprit, le produit de l’expression.

On parle de cette date comme d’un portail énergétique : utilisez ce jour pour vous exprimer, pour laisser parler votre intuition, écouter vos sens, et vous laisser guider.

Et riez, partagez, créez, tout ce qui augmente votre énergie et vous permet d’augmenter celle du monde.

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