La Nouvelle Lune représente le nouveau cycle, une énergie de nouvelles possibilités. Que voulez-vous créer pour le mois à venir ? Où en êtes-vous, alors que nous sommes au milieu de l’année ?
🌑La Nouvelle Lune est un moment idéal pour travailler, commencer des projets et avancer, en étant portés par cette dynamique d’expansion et d’ouverture. Moment idéal pour tourner une page et prendre une nouvelle résolution, décider de changer des choses dans sa vie, marquer le début d’un nouveau cycle, porteur de nouveaux projets, de renouveau, de nouveau départ à tous points de vue. 🌑🌙 En Cancer ♋️, elle encourage à se recentrer sur soi et ses besoins profonds. ℂ𝕠𝕞𝕞𝕖𝕟𝕥 𝕡𝕦𝕚𝕤-𝕛𝕖 𝕖𝕞𝕡𝕝𝕚𝕣 𝕝’𝕒𝕦𝕥𝕣𝕖 𝕤𝕚 𝕛𝕖 𝕤𝕦𝕚𝕤 𝕞𝕠𝕚-𝕞ê𝕞𝕖 𝕧𝕚𝕕𝕖 ?
Nous voici dans les énergies Cancer pour quelques semaines.
Au programme, de la douceur , de la tendresse, de l’imagination, du soin, des contacts, mais également de la détermination. Celle de savoir qui nous sommes et de mettre les frontières qui s’imposent avec les autres afin de ne pas se laisser absorber par eux.
Car si le Cancer est empathique, intuitif, et sait « intuitivement » les gens et les choses, il doit apprendre aussi à se protéger. Et pour cela, sa carapace de crabe est son plus précieux allié. Elle doit le protéger, l’aider à définir ses contours, mais elle ne doit pas l’isoler. Elle doit savoir grandir avec lui pour le laisser aller avec confiance dans ce monde.
Il y a beaucoup de rondeur dans le Cancer , ce qui peut l’amener, comme le coquillage de l’image, à se suffire à lui-même grâce à son monde intérieur. Mais c’est également dans le don et le partage de toute sa richesse intérieure qu’il peut se réaliser.
Le temps du Cancer vous invite à vous ancrer, à faire descendre vos racines profondément et à en faire remonter toutes vos richesses intérieures. Avec confiance. Avec sérénité.
« C’est ici, dit-il, que l’ange pose un doigt sur les lèvres du bébé, juste avant la naissance – Chut ! – et l’enfant oublie tout. Tout ce qu’il a appris là-bas, avant, en paradis. »
Nancy Huston, L’Empreinte de l’Ange, 2000
Signe de Neptune, dernière étape sur la roue du zodiaque, le signe des Poissons est à la fois le grand Tout et sa dissolution complète. Celui qui sait et celui qui doit oublier pour mieux recommencer. C’est l’ouroboros. Il vient fermer la boucle et la rouvrir, c’est le Mat du Tarot, à la fois 0 et 22, le début et la fin. Avant la re-naissance.
Il n’est qu’à regarder son glyphe pour comprendre : l’un des poissons monte vers la nue pendant que l’autre redescend à la source.
Après l’humanisme cérébral du Verseau (signe d’air), les Poissons (signe d’eau), c’est l’ouverture sur l’universel, l’intégration, la connexion aux autres par des moyens supra humains, la fluidité, voire la fuite ! Et de l’émotion, de l’émotion, de l’émotion !
Comme son maître, le signe des Poissons est marqué par l’empathie, le désir d’aider son prochain et le renoncement à l’ego. C’est le signe de la spiritualité, de la recherche de fusion avec l’autre, de la plasticité. L’image qui me vient, même si ce n’est pas de l’eau, mais du métal liquide, c’est celle du tueur cyborg de Terminator 2, qui échappe à tout par sa capacité à fondre et se reconstituer :
Bon, en moins effrayant, soyons clairs… Mais les Poissons, c’est ça : une immense malléabilité qui les rend adaptables à tout et à tous. C’est également le signe des mouvements de foule, de ce qui ne semble ne pas avoir de tête, seulement une masse qui se meut.
Alors sur le papier, c’est bien joli – et ça semble même très pratique. Mais c’est redoutable, autant pour soi que pour les autres. Car si l’eau est puissante – les ras-de-marée et autres tsunamis en sont la preuve – l’eau dissout également : les contours, les formes, les choses, les gens. Et les Poissons sont ce signe de la dissolution.
Mal géré dans un thème, il peut mener à la confusion, la trop grande naïveté, l’influençabilité, le manque de rationalité. Et mal vécu, il conduira à l’isolement, le repli sur soi (et son fors intérieur, tellement plus riche et moins décevant que l’autre, le monde réel), la marginalité et la dépression.
Signe des mouvements de masse, il est aussi associé aux épidémies, aux virus, à l’exil parfois.
Vous l’aurez compris, les Poissons sont sans doute le signe le plus délicat du zodiaque. Car le plus subtil : tout en antennes qui s’élancent vers l’extérieur pour ensuite les ressentir à l’intérieur. D’où la nécessité de bien connaître ses frontières intimes, ses limites. Il s’agit d’être suffisamment poreux pour laisser entrer la lumière, suffisamment fêlé pour la laisser passer ensuite, mais suffisamment solide pour pouvoir la contenir et éclairer le monde. Afin de le rendre plus lumineux et plus beau. Car elle est là, la mission des Poissons : ce sont, pour reprendre les mots de Victor Hugo (lui-même Poissons), des « rêveurs sacrés ».
La sirène, le fait de se faire mener en bateau, la boisson, les vertiges, tous les ingrédients neptuniens se retrouvent dans cette chanson de Prolo Harum. Parce que Neptune, c’est avant tout le flou, l’irrationnel, l’invisible, tout ce qui peut nous éloigner de la réalité… tout en nous la faisant percevoir… différemment.
Octave supérieure de Vénus, là où Vénus nous fait entrer en relation avec l’autre à travers nos sens, nos sensations, Neptune nous donne accès à une ultra sensorialité. Là où Vénus voit et est sensible à la beauté, Neptune voit au-delà au visible, la fameuse beauté intérieure. Là où Vénus entend et est sensible à la mélodie, Neptune entend au-delà du son (l’ultra-son). Là où Vénus… bon, je crois que vous avez compris !
Neptune, c’est donc notre intuition et cette connexion que nous pouvons établir avec l’invisible. C’est une énergie réceptive, voire passive, reliée au rêve et, pourtant, pouvant potentiellement nous éloigner de la réalité.
Saturne était la structure, Uranus la cérébralité, Neptune est la sensorialité, et ainsi se boucle le zodiaque. Maître des Poissons, il est le grand TOUT ; ne dit-on pas que l’eau, son élément, est la source de tout ? Sans eau, pas de vie. Mais attention, de cette eau, il faut savoir sortir : l’enfant qui quitte les eaux du ventre maternel pour entrer dans le grand bain de la vie peut s’y noyer. Si ses contours sont trop flous.
Car Neptune, c’est aussi tout ce qui nous éloigne de la réalité, donc aussi bien les substances diverses que l’on peut ingérer que l’état de dépression, les moments de désillusion ou les déceptions. Il peut amener le plus beau, l’inspiration, la vocation, la sensibilité, l’empathie, la compassion, comme le pire.
Car Neptune porte en lui la capacité de dissoudre : c’est l’état de conscience altérée, le rêve, la spiritualité, mais c’est aussi le besoin de fusionner avec l’autre, à tellement être à son écoute et sur sa même longueur d’onde, que l’on s’y perd.
Neptune se manie donc avec précaution, car il peut apporter le plus beau comme le plus angoissant. C’est la plénitude de l’état amoureux, mais aussi la difficulté à se reconnecter au réel.
L’énergie neptunienne est sans doute la plus belle de toutes les énergies du zodiaque, énergie d’amour, de pardon et d’humanité. Mais elle est aussi la plus redoutable, celle à manipuler avec le plus de précaution. Ou de soin, à vous de voir ♆.